Toute possi­bi­lité de parta­ger sur le sens avec d’autres permet de s’ar­ra­cher à un monde insensé, dans lequel le sujet n’a plus de place. Poser des ques­tions, parler, écrire, créer et s’in­ter­ro­ger sur ce que l’on a exprimé, c’est cher­cher à donner du sens à nos exis­tences, à l’ordre du monde dans lequel on vit, c’est vouloir comprendre pour pouvoir se situer dans ce monde et dans ses rela­tions avec autrui. Majo Hansotte (dans Declic citoyen/Le Monde selon les femmes)

L’objec­tif du projet est de permettre l’ac­qui­si­tion d’un nouveau savoir-faire: la réali­sa­tion d’his­toires digi­tales qui, en inté­grant des éléments d’ana­lyse d’une théma­tique, permettent égale­ment de se situer dans un débat de société et d’ali­men­ter celui-ci, les histoires créées pouvant servir de lance­ment à d’autres débats avec d’autres publics… Il nous paraît impor­tant à la fois de donner aux personnes plus vulné­rables, l’ac­cès aux nouvelles tech­no­lo­gies de l’in­for­ma­tion et de la commu­ni­ca­tion et de valo­ri­ser une expé­rience qui témoigne de sa débrouillar­dise, de sa téna­cité, d’un savoir-être. L’his­toire digi­tale parta­gée avec d’autres, peut aider ceux-ci à pous­ser plus loin leur analyse, en les ques­tion­nant, leur offrant une autre vision d’une situa­tion.

Il s’agit aussi de mieux connaître notre société pour pouvoir poser un regard critique fondé à la fois sur ce que l’on a vécu mais aussi sur des données objec­tives.se posi­tion­ner en tant que citoyen, via Inter­net ou via d’autres canaux de diffu­sion.-

Les ateliers s’adressent à des publics adultes qui n’ont pas faci­le­ment accès aux nouvelles tech­no­lo­gies, à des personnes qui manient mal l’écrit et ont des diffi­cul­tés à s’ex­pri­mer orale­ment, les personnes qui ont peu l’oc­ca­sion de faire entendre leur voix. Il s’agit en partie, des publics avec lesquels nous travaillons déjà mais nous pouvons élar­gir la méthode à d’autres publics tels que les jeunes inscrits dans des orga­nismes.

Vision­ner des Histoires digi­tales