Dans cette thématique sont rassemblées les questions, analyses expériences qui alimentent :
1) La critique du modèle capitaliste actuel, ses acteurs, ses dirigeants, ses impasses et ses dérives inégalitaires ; 2) La recherche des principes, des conditions et des critères qui peuvent aider à définir les contours d’un modèle de société plus juste, plus solidaire, et plus responsable des ressources de la planète ;
Exemples :
• La crise financière et ses suites, dont les plans d’austérité en Union européenne ;
• L’articulation des multiples crises ;
• Le rôle des institutions internationales qui soutiennent le modèle ;
• Les inégalités entre pays du Nord et du Sud…
• La répartition du temps de travail ;
• La production locale et les circuits courts ;
• Les énergies renouvelables, le principe du pollueur payeur ;
• Le commerce équitable.
Regarder nos déchets en face Guillaume Lohest, rédacteur en chef Il y a trente ou quarante ans, ici et là dans les campagnes, on pouvait encore apercevoir des décharges sauvages : vieux matelas, sacs déchirés, machines à laver, pneus… Une époque où le tri des déchets était peu répandu, où la norme était le sac en plastique. On ne parlait pas encore de poubelles à puce, de vrac, de zéro déchet, d’économie circulaire… Le recyclage en était à ses balbutiements, et…
Puisque les déchets sont un immense problème, une solution rationnelle semble s’imposer : créer et promouvoir une économie (presque) sans déchets, qu’on appelle l’économie circulaire. Dans la pratique, les choses sont-elles aussi simples ? Non, car le rouleau compresseur de la marchandisation emporte tout sur son passage, même les belles idées. Charlotte Renouprez, Contrastes Novembre 2024, p 17 à 19
Cet article n’a pas pour but de nous remonter le moral. Au contraire, il obéit à une exigence de lucidité. L’immense quantité de déchets produite dans le monde ne cesse d’augmenter. Beaucoup plus vite que toutes les avancées technologiques ou législatives qui tentent de la contenir. Et les pays riches, littéralement, se déchargent sur les pays du Sud. Guillaume Lohest, Contrastes Novembre 2024, p 14 à 16
Christine Dupont est historienne à la Maison de l’histoire européenne et a été commissaire de l’exposition « « Jeter », qui a eu lieu entre 2023 et 2024. Elle a généreusement accepté de nous partager les grandes lignes de l’exposition et la mise en perspective historique de ce que nous percevons aujourd’hui comme « déchets ». Nous verrons qu’ils n’ont pas toujours eu le statut qu’on leur confère à présent. Propos recueillis par Kim Dal Zilio, Contrastes Novembre 2024, p 20 à 21
Comment gérer les déchets dans l’espace public ? Le bon sens dirait, c’est simple : les mettre dans la poubelle la plus proche. Pourtant, les rues sont rarement propres. Faut-il uniquement en blâmer les individus ? Et si les corbeilles sont toujours pleines ? Et si elles disparaissent ? Le bon sens est parfois un peu trop simple. Kim Dal Zilio Contrastes Novembre 2024, p 7 à 9
Chaque Belge produit quotidiennement environ 1 kg de déchets ménagers. Mais, par bonheur, il suffit de déposer son sac ou son container sur le trottoir et, abracadabra, le problème de nos résidus est évacué. Comme par magie ? Pas vraiment. Adrienne Demaret Contrastes Novembre 2024, p 3 à 6
Un sujet inabordable Guillaume Lohest, rédacteur en chef Ces vingt pages sont à prendre pour ce qu’elles sont : une tentative. Nous avons voulu essayer d’entrer dans le sujet autrement que par les deux grandes portes qui se présentaient à nous, celle du pour et celle du contre. Mais quel sujet ? À peine cherche-t-on à le nommer qu’on est déjà sommé de faire un choix. Wokisme ou antiwokisme ? Nous n’avons pas tranché, nous parlons des deux en même temps car ils…
EDITO : Un fournisseur public pour infléchir la toute-puissance du marché Guillaume Lohest, rédacteur en chef Rien n’est plus efficace que le marché… Laissez faire la loi de l’offre et de la demande, la concurrence fera les choses à votre place : les prix se tireront vers le bas, la qualité vers le haut, et tout le monde sera gagnant. Telle a été la grande idée maîtresse de l’économie ces derniers siècles, ces dernières décennies. Tel est encore le mantra de la…
Le marché tel qu’il est organisé aujourd’hui semble incapable de répondre au besoin et au droit fondamental d’accès à l’énergie. En effet, en Belgique 21,8% des ménages sont en situation de précarité énergétique en 2022, chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes (voir Baromètre 2024 de la précarité énergétique de la Fondation Roi Baudouin). Derrière ce pourcentage généraliste, les situations sont très contrastées selon la catégorie du ménage, certaines étant plus impactées que d’autres : les ménages à faibles revenus…
Notre campagne de sensibilisation revendique un fournisseur public d’énergie, premier pas pour reprendre en main notre autonomie en matière d’énergies. Des acteurs dans le secteur de la défense des droits des consommateur·rice·s comme le Rwadé plaident pour que ce fournisseur soit aussi, à terme, producteur d’énergie. Car fournir de l’énergie, c’est bien mais la produire, c’est encore mieux ! On vous explique pourquoi. Claudia Benedetto, Contrastes Juillet 2024, p 20 à 21
Un fournisseur public d’énergie, d’accord… Mais qu’est-ce qui nous garantirait qu’il n’ait pas les mêmes pratiques que les fournisseurs privés ? qu’il ne soit pas corrompu ou inefficace ? » Charlotte Renouprez, Contrastes Juillet 2024, p 18 à 19
Lorsque nous invitons à signer les pétitions pour un fournisseur public d’énergie, on nous a souvent répondu : « C’est utopiste ! », « Jamais ça ne fonctionnera », « Impossible de lutter contre le marché privé ». Et pourtant, quand on tourne le regard vers d’autres pays, on s’aperçoit que cette utopie est parfois déjà réalité. Petit détour par l’Allemagne et le Québec. Ariane Couvreur, Contrastes Juillet 2024, p 16 à 17
UN FOURNISSEUR PUBLIC… INSÉRÉ DANS UN MARCHÉ LIBÉRALISÉ ? Notre revendication de campagne (« Pour un fournisseur public d’énergie ») ») suscite régulièrement des interrogations. Souhaitons-nous une « renationalisation » à l’ancienne, comme au temps d’Electrabel par exemple ? Ne doit-on pas favoriser plutôt les coopératives citoyennes d’énergie, dont certaines ont d’elles-mêmes bloqué leurs prix pendant la crise de l’énergie, au bénéfice de leurs clients ? Et les Communautés d’énergie, ces nouvelles entités qui semblent prometteuses et permettraient de se passer de fournisseur, devraient-elles alors être abandonnées ? Ces…
Soyons clairs : le modèle que nous proposons n’existe pas encore. Tout est à construire. C’est bien l’objet de cette campagne et du travail mené par le Rwadé et la CGEE. Il ne s’agit donc ni de revenir à l’avant libéralisation, ni de remplacer les alternatives existantes (coopératives, etc.), ni d’élargir le modèle des intercommunales existant encore dans certaines localités. Il s’agit de mettre en place un opérateur public régional, comme pièce supplémentaire qui viendrait s’imbriquer à l’existant et prendrait progressivement…
Avec la libéralisation (2007) apparaissait une myriade de producteurs-fournisseurs sur le marché du gaz et de l’électricité. Leur mise en concurrence devait inciter les prix à baisser et la qualité de leurs services à s’améliorer. L’inverse est observé. Et certains agissements des acteurs du marché, volontaires ou non, portent de violents coups à un droit essentiel : celui de mener une vie conforme à la dignité humaine. Matthieu Cornélis, Contrastes Juillet 2024, p 6 à 9
Depuis l’invention de la machine à vapeur et la maitrise de l’électricité par l’homme, l’énergie est devenue, en quelque sorte, le moteur de notre civilisation. Elle est indissociable du fonctionnement de notre société moderne et industrialisée. Mais, dans le contexte de la libéralisation du marché, elle est avant tout un produit commercial. La préoccupation majeure des acteurs du marché de l’énergie est de faire du profit, pas de veiller à ce que la population ait accès à la quantité de…
EDITO : LE CHEMIN ÉVIDENT MAIS COMPLIQUÉ D’UNE AUTRE MOBILITÉ Guillaume Lohest, rédacteur en chef Se déplacer librement est un droit fondamental. Mais se déplacer comment ? Et jusqu’où ? La plus grande partie de l’histoire de l’humanité, la vie des gens est restée cantonnée aux distances accessibles à pied. À partir du 19e siècle, puis toute la première moitié du 20e , le train, le tram, le vélo ont commencé à changer la donne. C’est après la Seconde Guerre mondiale que la…
Avec les membres et les permanents du mouvement, nous avons pris le temps de nous interroger sur ce que signifie pour nous l’écologie populaire pour chacune des thématiques que nous travaillons. Se poser cette question nous force à sortir de notre zone de confort, à aller gratter là où c’est parfois inconfortable. Et tant mieux, c’est aussi comme cela que nous pouvons faire avancer les réflexions ! Avec quels éléments sommes-nous toutes et tous d’accord ? Y a-t- il des désaccords, des…
Les mouvements sociaux sont-ils touchés par des vagues de désespoir ?Permettent-ils, au contraire, de continuer à espérer ? Sans doute les deux à la fois ! Pour entrer dans une telle réflexion, il est indispensable de bien définir les choses et de distinguer des manières d’espérer très différentes. Voici une analyse un peu à part, entre philosophie, linguistique et engagements, qui tente de montrer pourquoi et comment nous pouvons encore espérer. Par Guillaume Lohest
EDITO : POUR LA BEAUTÉ DU GESTE ? Guillaume Lohest, rédacteur en chef Impossible de l’ignorer, le battage médiatique a commencé : en 2024, on va voter ! Cinq niveaux de l’immeuble démocratique sont concernés. On commencera par les étages supérieurs lors du triple scrutin du dimanche 9 juin : l’Europe, le fédéral et les régions. Le rez-de-chaussée et ses abords, commune et province, ce sera pour l’automne, le 13 octobre. Voter, au fond, c’est un geste simple. On glisse un bulletin dans l’urne, c’est…
Ce lundi, nous nous adressons aux politiques pour réclamer un fournisseur public d’énergie. L’énergie devrait être un bien commun, un droit assuré à toutes et tous pour permettre à chacun.e d’avoir une vie digne. Mais il n’en n’est rien, l’énergie est devenue un simple produit de consommation soumis aux lois du marché. Les témoignages de citoyens que nous avons pu collecter convergent tous vers le même constat : le marché libéralisé de l’énergie ne profite qu’aux grosses sociétés. Et nous avons…
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