Long­­­­­­­temps, les discours d’ex­­­­­­­trême droite ont relé­­­­­­­gué la femme à un rôle de mère, dans un monde patriar­­­­­­­cal où les hommes avaient tout à dire. Un message qui sédui­­­­­­­sait peu les votes des femmes, dont les droits n’étaient pas mis en avant. Mais, ces derniers temps, les visages de ces partis se fémi­­­­­­­nisent, et des grou­­­­­­­pe­­­­­­­ments issus de cette mouvance s’ap­­­­­­­pro­­­­­­­prient l’es­­­­­­­pace public pour se procla­­­­­­­mer défen­­­­­­­seurs de la femme, fémi­­­­­­­nistes même. On peut s’éton­­­­­­­ner que les parti­­­­­­­sans d’ex­­­­­­­trême droite virent ainsi leur cuti, à moins que cette stra­­­­­­­té­­­­­­­gie ne serve plusieurs objec­­­­­­­tifs natio­­­­­­­na­­­­­­­listes.

Adrienne Dema­­­­­ret, Contrastes Janvier 2025, p 6 à 8