Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menui­­­­­­­sier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son méde­­­­­­­cin lui ait inter­­­­­­­­­­­­­dit de travailler, il se voit signi­­­­­­­fier l’obli­­­­­­­ga­­­­­­­tion d’une recherche d’em­­­­­­­ploi sous peine de sanc­­­­­­­tion. Au cours de ses rendez-vous régu­­­­­­­liers au « job center », Daniel va croi­­­­­­­ser la route de Katie, mère céli­­­­­­­ba­­­­­­­taire de deux enfants qui a été contrainte d’ac­­­­­­­cep­­­­­­­ter un loge­­­­­­­ment à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’ac­­­­­­­cueil. Pris tous deux dans les filets des aber­­­­­­­ra­­­­­­­tions admi­­­­­­­nis­­­­­­­tra­­­­­­­tives de la Grande-Bretagne d’aujourd’­­­­­­­hui, Daniel et Katie vont tenter de s’en­­­­­­­trai­­­­­­­der…

Réaliste, ou exagé­­­­­­­ra­­­­­­­tion? Comment enrayer la machine à exclure, dans un contexte où l’État social actif va toujours plus loin dans l’hy­­­­­­­per-respon­­­­­­­sa­­­­­­­bi­­­­­­­li­­­­­­­sa­­­­­­­tion des chômeurs, des malades,…? En 1h14 de film, Ken Loach cris­­­­­­­tal­­­­­­­lise sur quelques bouts de vie des ques­­­­­­­tions aujourd’­­­­­­­hui cruciales pour nos socié­­­­­­­tés : celles du rôle et de la légi­­­­­­­ti­­­­­­­mité de l’État.

La locale d’An­­­­­­­der­­­­­­­lecht vous invite à leur premier ciné-débat de l’an­­­­­­­née 2019. Nous commençons en beauté, avec le superbe film de Ken Loach « Moi, Daniel Blake ».

Pour alimen­­­­­­­ter la discus­­­­­­­sion :
– les membres de la locale d’An­­­­­­­der­­­­­­­lecht,
– Laza­­­­­­­ros Goulios, respon­­­­­­­sable TSE pour la CSC.

Auberge espa­­­­­­­gnole – gratuit sur inscrip­­­­­­­tion
bruxel­­­­­­­les@equi­­­­­­­pes­­­­­­­po­­­­­­­pu­­­­­­­laires.be – 0487/704336 – 02/5578850