Marchand de sommeil, marchand de misère
Posté le – Bruxelles
Date et horaires
Le à .
Adresse
Place Poelaert, Bruxelles, Belgique
Description
MARDI 19 DÉCEMBRE
13H00 à 14h00 : Rassemblement Place Poelaert
14H00 : Audience correctionnelle – Dossier Marchand de sommeil, Rue des Coteaux
13H00 à 14h00 : Rassemblement Place Poelaert
14H00 : Audience correctionnelle – Dossier Marchand de sommeil, Rue des Coteaux
À l’appel du Front Anti-Expulsions, un rassemblement aura lieu ce mardi 19 décembre, en soutien aux 11 locataires plaignants de la rue des Coteaux.
Avril 2022, rue des Coteaux à Schaerbeek, des propriétaires expulsent sauvagement une vingtaine de locataires avec et sans papier. Les chambres et les biens de ces derniers sont détruits.
Depuis plusieurs années dans cet immeuble était organisé un hébergement illégal des locataires dans des conditions indignes et ignobles (nuisibles, insalubrité, surpopulation, 4 douches et 6 sanitaires pour une quarantaine de personnes).
Depuis plusieurs années dans cet immeuble était organisé un hébergement illégal des locataires dans des conditions indignes et ignobles (nuisibles, insalubrité, surpopulation, 4 douches et 6 sanitaires pour une quarantaine de personnes).
L’intervention d’associations et de deux cabinets d’avocat.e.s (Progress Lawyers Network et Quartier des Libertés) a permis aux locataires de porter plainte collectivement au civil et au pénal. Mais également de mettre en lumière ces atrocités, répandues dans les communes de Belgique.
Largement informés de cette problématique , les autorités compétentes et pouvoirs politiques doivent prendre la mesure de la situation et prendre leurs responsabilités. Des choix et des actes politiques forts doivent être pris urgemment.
Le Front Anti-Expulsions dénonce fermement cet état de fait, et formule les propositions suivantes :
– Nous demandons à ce que la législation soit appliquée et que le bâtiment concerné soit confisqué, pour être dans un deuxième temps transformé en logement social pour les plus démunis (locataires sans-papier, jeunes, personnes isolées).
– Inscrite dans le Code pénal depuis 2005, l’infraction « marchand de sommeil » reste très peu sanctionnée. La révision du code pénal prévoit même un déclassement, qualifiée de « faible gravité ». Nous demandons aux autorités compétentes de revenir sur cette décision.
– Nous demandons que les locataires sans-papier victimes de marchand de sommeil accèdent à de nouveaux droits, notamment le droit au séjour.
PROGRAMME :
Interventions et témoignages des locataires
Interventions de leurs avocat.e.s
Micro ouvert aux collectifs sans-papier et collectifs du droit au logement
Interventions et témoignages des locataires
Interventions de leurs avocat.e.s
Micro ouvert aux collectifs sans-papier et collectifs du droit au logement