Equipons-Nous ! Fév 2018
Forum de Davos … rassemblement des décideurs, qui ont en commun dénominateur d’être au service des plus riches de la planète ! Il y a quelques jours l’ONG oxfam publiait un rapport sur l’état économique de la planète, et, pour la Xème fois constatait que tout va bien … pour les 1% habitants de notre terre qui, chaque année, accroissent leur fortune.
Tous nos dirigeants politiques, soumis à la domination financière, vont se multiplier en courbettes (voire plus …) pour persuader les investisseurs de venir chez eux.
Pendant ce temps, des jeunes se mobilisent partout dans le monde pour construire autre chose, des initiatives à taille humaine, au service de l’humain et … heureusement … loin d’un capitalisme débridé.
Bien sûr, ils ont souvent besoin de financer leurs projets, car ils ne sont pas riches, et là, ils font appel à des citoyens comme vous et moi.
Les quelques centaines de milliers d’épargnants sollicités sont fort intéressés car, à l’heure actuelle, seuls les gros épargnants peuvent espérer des placements juteux (évasion fiscale, bien sûr). La confiance au milieu bancaire baisse chaque année, et cela pourrait changer la donne dans l’équilibre de la société.
Même si l’on est sceptique pour diverses raisons, une lueur d’espoir naît, et, comme le pense le philosophe Frédéric Lenoir, il vaut mieux se tourner vers le « mieux » que de s’apitoyer sur le « mauvais ».
Ma conviction personnelle est qu’il est bien de soutenir des initiatives, à condition que le concept des lanceurs de projets se fonde sur une philosophie où l’on met en priorité la justice sociale, le respect des autres et la préoccupation écologique.
Ce n’est pas à Davos que l’on rencontre de telles initiatives. Dans ce genre de « sommets », on est entre adeptes de la religion de l’argent. A bon entendeur, salut !
Bernard
Wanfercée-Baulet : Rétrospective de l’année 2017. En débat : éducation scolaire, plan de travail du mouvement. La commune, qu’est-elle pour nous ? Cela sera en débat le 13 février 2018. De quoi sera fait demain ? L’avenir se construit au jour le jour.
Jumet : L’équipe a commencé l’année par évaluer le jeu ALEAS .Ensuite, nous avons réfléchis aux sujets qui nous intéressent pour les mois à venir; la permaculture (en février avec Jenny), les discriminations au logement notamment par les agences immobilières, et les dangers du crédit facile grâce aux nouveaux outils de la journée sans crédit 2017. Mais avant cela, un rendez-vous festif pour la repas de la Chandeleur ce samedi 3 février
Beaumont : Les Equipiers de Beaumont ont travaillé en parallèle de ceux de Leernes sur les techniques de marketing agissant sur nos réactions inconscientes.
Leernes : Au travers d’une courte vidéo, l’Equipe de Leernes s’est penchée sur une technique intrusive bien connue appelée « le pied dans la porte ».
Braijocepoc : Plus que jamais les groupes Braijocepoc poursuivent la rédaction de leurs contes.
Momignies : Les Equipiers de Momignies ont abordé le mois dernier les prémices de la psychologie sociale avec un épisode de la série Horizon Gull.
Solidaroctiau : En attendant les travaux de rénovation que la ville doit faire dans l’ancienne maison de quartier, en attendant que la promesse de la convention avec la ville se concrétise, le groupe s’attelle pour organiser des ateliers pour les senior grâce à Rosy qui prête une pièce dans sa maison pour les recevoir dignement…Ateliers « fil » et jeu de cartes sont déjà organisés toutes les semaines. Une rencontre avec les jeunes est prévue le 12 février prochain.
Gozée : Le groupe lui aussi s’intéresse à la permaculture grâce à Jenny qui est venue en décembre. Certains veulent se lancer au printemps…Une formation longue a lieu bientôt à Thuin, organisée par l’Asbl Terre d’empreintes. Ils font également du coaching-jardin à domicile. Entretemps, on échange quelques trucs et astuces ; ne prendre que les feuilles extérieures des laitues pour leur permettre de continuer à pousser, faire du purin avec de la tanaisie.
Une année 2018 de tous les dangers !
« Circulez, y a rien à voir ! » C’est par ces mots que le 1er Ministre entame cette nouvelle année …
Les soubresauts de décembre sont effacés : immigration, torture éventuelle de soudanais, le nucléaire, etc. Et il y en a eu des divergences au sein du gouvernement.
Le parlement a-t-il encore sa raison d’être : la communication se fait à la Trump sur les réseaux sociaux. Est-ce normal en démocratie ? Comment vérifier l’information ? C’est aux parlementaires de le faire.
Une autre raison d’être inquiet : noyer le poisson en gommant tout ce qui a fait débat en 2017 : pensions, allocations familiales, santé, énergie, attaque violente sur la sécu, fiscalité : tout cela est tu (passé sous silence).
On annonce à grands fracas : la fin du diesel et l’achèvement du RER (mobilité oblige), la construction d’une nouvelle centrale nucléaire !
Pauvre de nous ! Comment rester motivé sur notre avenir de citoyen avec ou sans travail, malade, pensionné ? Quelles perspectives pour les jeunes ! Ne faut-il pas plus de maths, de français pour répondre à la loi du marché ? Ne dit-on pas « le belge n’est pas branché vers le futur ? »
Ne dit-on pas aussi « il nous faut moins de terres agricoles pour plus de zoning pour produire plus et plus et plus : pour qui et pourquoi ?
En ce début janvier, on se rassemble en politique, on fête l’alliance avec la Nva, on fête les vedettes le 1er et Théo Francken répond à la volonté de beaucoup de citoyens. Il est populaire. C’est oublier un peu vite d’où il vient ! Et quelles idées il défend !
Lorsque je le voyais aux côtés de la jolie blonde que l’ont voit partout avec la « vedette » du parti, j’ai peur des prochaines élections !
N’avez-vous pas remarqué lors de débats télévisés : chaque fois qu’un élu du MR est en débat avec un syndicaliste, on dit « ils ne sont pas objectifs ou ils sont du PTB, parti communiste ou sont socialistes de gauche ». Le débat est clos.
Une seule idée, un parti qui gouverne. Et tant pis pour les dérives. La sanction sera énorme. Combien d’argent faudra-t-il trouver dans les prochaines années ? C’est tout cela qui est dangereux.
Le débat avec la société civile, avec les acteurs sociaux a disparu avec ce gouvernement : même le patronat le fustige pour certaines mesures fiscales.
Comment accepter jusqu’à 500 euros sans impôts, sans charges pour certains travailleurs au revenu trop faible ?
Avancez bonnes gens sans vous poser trop de questions. Les élections communales cette année et législative en 2019. Ne sera-t-il pas déjà trop tard pour notre avenir ?
Amitiés,
Georges
Ce plan a été présenté par Paul Blanjean lors du Comité communautaire du 27 janvier. En voici quelques aspects importants qui seront des cadres pour orienter nos animations durant l’année.
La situation vécue de nos jours suscite beaucoup d’interrogations. Ces questionnements peuvent engendrer des peurs, mais aussi des enthousiasmes.
Les peurs sont dues à l’incertitude sur notre devenir : durant ces dernières décennies, nous avons eu plein de difficultés suite aux menaces qui se font jour : bouleversement climatique, inégalités sociales croissantes, révolution numérique et robotique, montée des populismes, conflits et attentats … Et, en toile de fond, une domination culturelle néolibérale et un capitalisme qui concentre les profits et fuit ses responsabilités.
Il y a aussi heureusement des enthousiasmes : un bouillonnement d’alternatives locales partout dans le monde, mais autour de nous également, notamment en agro-écologie, en permaculture. Des communes reprennent en main avec des groupes de citoyens des services publics abandonnés par le pouvoir ; un potentiel important émerge de la révolution numérique et des dynamiques citoyennes se font jour, en traversant nos frontières.
Des solidarités s’affirment pour l’accueil et la protection des migrants. N’oublions certes pas le jusqu’au boutisme de nos organisations sociales : des victoires ont été conquises en 2017 … modestes mais réelles.
Comme le relève notre ex-présidente, Christine, l’avenir c’est ce qui n’est pas encore, alors il est assez logique qu’on ne le voie pas bien ! L’important c’est qu’on y travaille.
Outre les outils pédagogiques très appréciés, telles que les publications (Contrastes, Points de Repères), le Centre communautaire organise une journée d’étude. Cette année, elle sera basée sur une étude intitulée « Noir-Jaune-Blues » initiée par « Le Soir ».
Deuxième temps important : la campagne dont le thème choisi au Congrès sera les « Big Data ».
Nous aurons l’occasion de développer ces projets dans les prochains « Equipons-Nous ! »
Bernard
Des questions : comparaison 2010–2017 : le panier de plus en plus serré !
Un titre dans le journal « En Marche », les résultats d’une enquête : 1 personne sur 3 vivrait sous le seuil de pauvreté …
La situation est plus difficile qu’il y a 7 ans ! Un premier constat …
Un second aussi interpellant : sur 415 ménages interrogés, on constate que c’est une surreprésentation des fonctionnaires : 30% et une sous représentation des indépendants : 7% mais notez quand même 63% d’autres : 56% sont des femmes et 44% des hommes.
Un troisième constat : il n’y a pas d’amélioration du niveau de vie des pensionnés. Si les pensions ont augmenté un peu, les dépenses ont augmenté de manière plus importante. En premier lieu : l’alimentation se paie la part du lion. Cela représente 542 euros par mois. Soit 138 euros de plus qu’en 2010. En 2e lieu : les charges liées au logement. Cela représente 21% du budget mensuel. 371 euros en 2017 soit +42 euros de plus qu’en 2010. 3e lieu : l’entretien du logement (11%), assurances 9%, le loyer, l’emprunt 8%, vêtements 3%.
Tout cela pour des biens de première nécessité, sans dépenses culturelles. Le constat est simple : le coût de la vie s’élèvent à 1998 euros par mois, soit 500 euros de plus qu’en 2010. Il faut quand même aussi savoir que 42% des ménages disposent de moins de 2000 euros de ressources !
Et que dire des isolés, femmes et locataires plus mal lotis encore ! L’isolement est un facteur fragilisant : le paiement du loyer, du prêt hypothécaire, des charges liées au logement. Exemple : pour un couple, les charges liés au logement s’élèvent à 364 euros pour un couple et 315 euros pour un isolé. Le coût moyen du loyer représente 619 euros, prêt hypothécaire 442 euros. Aujourd’hui, on constate qu’en 2010, il manquait 300 euros par mois aux pensionnés. En 2017, il lui manque 350 euros.
Le moment pourrait être interpellant. Et si on comparait nos dépenses pour nous-mêmes, arriverions-nous à ces mêmes résultats ? Et quand le gouvernement veut tout chambouler : quels repères aurons-nous encore ? Et je me dis aujourd’hui, comment vont pouvoir vivre les familles, les jeunes ? Tout est à multiplier. Combien leurs faut-il alors pour vivre hors loisirs ? Pour vivre avec les loisirs ? Pour l’éducation des enfants ?
Oui, cette enquête est interpellante lorsque l’on voit les économies imposées par le gouvernement en sécurité sociale. Justement, parlons salaires dans revenus et richesses : le grand écart (Contrastes nov-déc 2017).
On nous dit : selon les statistiques publiées par le SPF Economie, le salaire belge, travailleur temps plein gagnait en moyenne 3.445 euros brut par mois en 2015, cela paraît élevé. Une autre réalité : 53% de la population gagne entre 2.000 et 3.250 euros sachant que 6% gagnent plus de 6.000 euros par mois. Et cela suite à la crise financière. C’est aussi un constat : selon que l’on travaille en chimie ou dans l’horeca, c’est la nuance.
Autre constat : selon la FGTB, 130.000 salariés gagnent le salaire minimum ou 5% au-dessus, soit 1.531 euros bruts. Que dire alors à l’âge de la pension ?
Et de poursuivre dans l’article « En Marche » : si c’est difficile pour vivre avec votre pension, sur quoi mettriez-vous un frein ? Voyages, loisirs, activités culturelles ? Relations sociales, vêtements, relations familiales (isolement), sport, santé, alimentation, logement ?
Lorsque l’on doit détruire les relations sociales et familiales, c’est entrer dans le quart monde.
Tout est lié, que dire alors de tous ces travailleurs en contrats précaires, ces jeunes en recherche, ces familles coincées entre éducation et le mot vivre au quotidien ?
Merci à tous. Faites l’exercice chez vous : que nous coûte le vivre en 2017 et aujourd’hui. Des réflexions ? Envoyez-les nous pour « Equipons-Nous ! ».
Amitiés,
Georges
Christine …
Il y a plus de vingt ans, par un beau samedi de mai, nous avons rencontré une jeune dame souriante, pleine de vitalité : c’était Christine.
Elle nous a montré comment elle jouait du siphon du tire-bouchon lors de la mise en bouteille : « de ce vin solidaire, un verre est salutaire » tasté par la fédération de Charleroi … Il fallait bien se financer.
Que de plaisir, le nez rougit par les effluves et pourtant, sobre et pleine d’allant. Un lien s’est noué avec elle. Ne parlait-on pas de rapprochement Charleroi-Bruxelles …
Et ce fut lors de notre journée excursion que nous avons visité la fédération de Bruxelles. Et la rue Malibran nous a accueilli à bras ouverts. Quelle belle capitale !
Il y a eu d’autres moments occasionnels avec la BD et les Editions Dupuis. Cela contribuait à égayer notre quotidien marqué par des événements dramatiques dans la région.
Les rencontres avec toi furent nombreuses pour parler de la fédération, des difficultés de la vie, des souffrances rencontrées au travail ou de l’actualité économique.
Combien de rencontres sous ta houlette pour la vie du mouvement et sa projection dans le futur. Construire l’avenir avec les militants, ce n’était pas du vent pour toi. Ton écoute, ta façon d’épauler et de pousser à toujours aller plus loin, c’est ta force tranquille et ta bonne humeur qui faisaient lien entre nous.
Christine, ta façon d’être, de prendre ce qui était nos réalités de vie, nos attentes, nos recherches de sens ou l’actualité, tu en faisais une raison de débat dans le mouvement et en étant à l’écoute de la base.
Christine, merci pour l’écoute, le soutien. Les militants, c’était quelque chose pour toi …
Je te souhaite ainsi que la Régionale Charleroi-Thuin bon vent là où tu vas créer, décortiquer l’actualité, fait bouger le monde autour de toi.
L’éducation permanente, seul rempart à la moutonnerie ambiante. Ils ont aboyé donc c’est bien et là on se fait piéger.
Christine, tu es une grande dame au savoir immense et à la plume magique.
Un tout grand merci pour ta façon d’être.
Pour la Régionale de Charleroi-Thuin,
Georges
Les Equipes Populaires en chemin …
Pari réussi ! Le Congrès statutaire a terminé ses travaux ce samedi 27 janvier à « La Marlagne ».
Après un démarrage hésitant et pas mal de discussions, les choses se sont décantées après une pause demandée par la région du Hainaut-centre. Face au rejet des amendements de cette régionales, leurs membres ont proposé au Président Paul Blanjean de retirer tout ce qu’ils avaient mis sur la table.
Sans entrer dans le fondement de cette décision, cela a simplifié la suite de la procédure, c’est donc en avance qu’on a terminé la partie « Congrès ».
Ce furent ensuite les « au revoir » à Christine Steinbach. Ils ont permis à toutes les régions d’exprimer leur merci et d’offrir des cadeaux chargés de symboles. Les membres du Centre communautaire avaient préparé des photos pour évoquer les moments vécus durant ces belles années de collaboration.
Après-midi de travail bien remplie (malgré un repas festif) et nous avons pu constater que les projets ne manquent pas aux Equipes Populaires réunies en Comité communautaire.
Beaucoup d’échanges entre militants concernant le thème de la prochaine campagne : une majorité, à la fois dans chaque région, mais aussi de l’ensemble des membres présents a dégagé le choix du « Big Data ».
Nous y reviendrons plus longuement mais sachons d’ores et déjà que le Centre communautaire va préparer activement cette campagne.
La journée s’est terminée par la projection d’histoires digitales construites dans diverses régions, en collaboration avec le Brabant wallon, initiateur de ce projet.
Courtes capsules vidéo, chargées d’émotion et où le vécu des auteurs transparaît clairement. Une collaboration va se mettre en place avec notre régionale !
En conclusion, une magnifique journée et la satisfaction de votre Président, heureux du nombre de militants de Charleroi-Thuin présents.
Un tout grand merci.
Bernard
Les Vœux du MOC …
Tradition oblige, en cette soirée du 26 janvier, le MOC présente ses vœux face aux travailleurs, aux militants et au monde politique.
Après l’introduction faite par Isabelle Goffinet pour présenter la campagne Ciep-EP avec une courte vision du jeu vidéo « Secuwars », le mot du Président Guy Raulin qui passe la parole à la nouvelle Secrétaire Fédérale Adeline Baudson dont c’est le baptême du feu !
Adeline a été concise, a fait preuve de courage pour cette passe d’armes attendue par beaucoup et, malgré son trac, a dressé un bilan complet du travail de toutes les organisations constitutives.
Son discours a opposé les victoires obtenues par la détermination du MOC avec un tableau impitoyable des aspects négatifs des mesures gouvernementales fédérales, mais hélas régionales depuis peu.
Je crois refléter l’appréciation de nos militants en affirmant que c’était quasi de la haute voltige.
Merci à Adeline de marteler « haut et fort » que nous ne nous courberons pas face aux agressions capitalistes.
Bernard
SAMEDI 10 FEVRIER : 10h00 : Journée Jeux à Notre Maison
MARDI 13 FEVRIER : 19h30 : Groupe local de Wanfercée-Baulet
MARDI 20 FEVRIER : 14h : Groupe de Momignies
MERCREDI 21 FEVRIER : 15h : Groupe de Gozée
SAMEDI 24 FEVRIER : 14h00 : Repair café Momignies
LUNDI 5 MARS : 19h30 : Groupe local de Leernes
MERCREDI 7 MARS : 14h : Groupe local de Jumet