Le nouveau gouver­­­ne­­­ment veut rendre l’en­­­sei­­­gne­­­ment plus perfor­­­mant et méri­­­tant.

Or l’en­­­sei­­­gne­­­ment doit-il être méri­­­tant ? N’est-ce pas un lieu où l’er­­­reur est auto­­­ri­­­sée et même valo­­­ri­­­sée pour permettre de s’amé­­­lio­­­rer ? N’est-ce pas le lieu d’ex­­­plo­­­ra­­­tion d’autres possibles ? En cade­­­nas­­­sant les filières, le gouver­­­ne­­­ment ne voit dans les enfants que de futurs travailleurs et brise la fonc­­­tion d’as­­­cen­­­seur social de l’ins­­­truc­­­tion publique.

A trop vouloir la perfor­­­mance, le risque de déman­­­telé un système déjà sous tension existe bel et bien. Entre pénu­­­ries de profes­­­seurs et déva­­­lo­­­ri­­­sa­­­tion des condi­­­tions de travail, l’en­­­sei­­­gne­­­ment privé devrien­­­dra-t-elle un recours pour des ensei­­­gnants satu­­­rés ?

Prenez vos tartines et venez en débattre avec Isabelle Buche­­­lot et Fabien Crut­­­zen de la CSC Ensei­­­gne­­­ment

PAF Libre