La mati­née a été marquée par l’in­ter­ven­tion de Coline Maes­tracci , qui a apporté un éclai­rage essen­tiel sur les racines histo­riques du conflit, les héri­tages de la période sovié­tique et les défis liés à l’in­dé­pen­dance et à la construc­tion de l’État ukrai­nien. Une atten­tion parti­cu­lière a été portée à la société ukrai­nienne face à la guerre : enga­ge­ment des combat­tants, trans­for­ma­tions poli­tiques, mémoire collec­tive, enjeux linguis­tiques et cultu­rels, ainsi que les dépla­ce­ments de popu­la­tions à l’in­té­rieur et à l’ex­té­rieur du pays.

L’après-midi, Ahmed Akhim a mis en lumière la situa­tion des Roms ukrai­niens présents en Belgique , souvent invi­si­bi­li­sés dans les discours sur l’exil. Trois axes ont struc­turé son inter­ven­tion :

• Leur réalité quoti­dienne et les obstacles qu’ils rencontrent en Wallo­nie
• Les défis et bonnes pratiques pour travailler avec ces familles
• L’ac­com­pa­gne­ment scolaire des enfants Roms, avec une présen­ta­tion du projet Roma­lettre

Grâce à des échanges enri­chis­sants et des retours de terrain, cette jour­née a permis d’af­fi­ner la compré­hen­sion des mobi­li­tés forcées et de renfor­cer les pistes d’ac­tion pour mieux accom­pa­gner ces publics.