Dans le cadre d’une rencontre « Rin d’noû » à la biblio­­­thèque de Malmedy, c’était place à un atelier dédié à la sensi­­­bi­­­li­­­sa­­­tion au zéro déchet. Le groupe de parti­­­ci­­­pantes a eu l’oc­­­ca­­­sion de réali­­­ser son propre sham­­­poing solide, son lait d’avoine (en alter­­­na­­­tive à l’après-sham­­­poing) et un baume hiver­­­nal (« vicks vapo­­­rub » maison). Cette démarche, alliant le partage de savoirs et la réflexion écolo­­­gique, visait à montrer qu’il est possible de réduire son impact envi­­­ron­­­ne­­­men­­­tal tout en adop­­­tant des alter­­­na­­­tives durables et un autre mode de consom­­­ma­­­tion.

Au-delà de la fabri­­­ca­­­tion, cet atelier laisse place aux réflexions qui suscitent l’es­­­prit à prendre conscience des enjeux liés à la surcon­­­som­­­ma­­­tion, mais aussi des respon­­­sa­­­bi­­­li­­­tés que portent les indus­­­tries dans notre quoti­­­dien. Les grandes entre­­­prises, en privi­­­lé­­­giant le jetable et le packa­­­ging exces­­­sif, contri­­­buent de ce fait à la culture du gaspillage.

Cela étant dit, les solu­­­tions ne résident pas unique­­­ment dans les gestes indi­­­vi­­­duels. Il est plus que néces­­­saire qu’il y ait une prise de conscience collec­­­tive impliquant les déci­­­deurs poli­­­tiques et les acteurs indus­­­triels. Rappe­­­lons que le pouvoir poli­­­tique a un rôle clé à jouer en adop­­­tant des légis­­­la­­­tions allant dans le sens de la réduc­­­tion des déchets, d’une produc­­­tion durable et respec­­­tueuse de l’en­­­vi­­­ron­­­ne­­­ment.

Les rencontres « Rind’­­­noû », un moment où l’on prend le temps de se poser, réflé­­­chir, se ques­­­tion­­­ner sur nos modes de vie, nos habi­­­tudes de consom­­­ma­­­tion, scru­­­ter notre modèle de société. Un arrêt dans le temps utile et riche pour se dire, se confondre à l’autre, confron­­­ter nos ques­­­tions à nos réponses (ou aux absences de réponse) et pourquoi pas se ré-inven­­­ter pour redon­­­ner sens à nos choix !