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Dette système, un cycle de 4 soirées sur la dette publique et l’aus­té­rité

« Nous aurions vécus au-dessus de nos moyens » insiste le gouver­­­­­ne­­­­­ment pour justi­­­­­fier les poli­­­­­tiques d’aus­­­­­té­­­­­rité. Et pour­­­­­tant, depuis 30 ans les dépenses publiques sont restées stables par rapport à la richesse produite! Si notre pays s’en­­­­­dette, c’est que le gouver­­­­­ne­­­­­ment accorde toujours plus de cadeaux fiscaux aux entre­­­­­prises, minant les recettes de l’Etat. Alors deman­­­­­dons-nous « A qui profite la dette ? » (cf. vidéo sur Youtube).
Les Equipes Populaires - Dette système Théâtre actionNous avons essayé de répondre à cette ques­­­­­tion au travers de 4 soirées : en dres­­­­­sant tout d’abord un état des lieux des enjeux et consé­quences liées à la dette publique et l’aus­­­­­té­­­­­rité par la repré­­­­­sen­­­­­ta­­­­­tion d’une pièce de théâtre-action « Dette système » et une confé­­­­­rence de Jéré­­­­­mie Cravatte, du CADTM (Comité pour l’Abo­­­­­li­­­­­tion des Dettes Illé­­­­­gi­­­­­times). Ce dernier a retracé l’his­­­­­toire de la dette du Sud au Nord, en nous rappe­­­­­lant que les poli­­­­­tiques d’aus­­­­­té­­­­­rité connues actuel­­­­­le­­­­­ment en Europe sont les répliques des plans d’ajus­­­­­te­­­­­ment struc­­­­­tu­­­­­rels (PAS) impo­­­­­sés par le FMI dans les années 80 aux pays en voie de déve­­­­­lop­­­­­pe­­­­­ment, connais­­­­­sant une crise de la dette sans précé­dent.
Face à ce constat, des alter­­­­­na­­­­­tives existent ! Olivier Bonfond, auteur du livre « Il faut tuer TINA » nous a alors présenté 13 mesures possibles, avec un mini­­­­­mum de volonté poli­­­­­tique, pour réduire la dette publique, voire suppri­­­­­mer la partie illé­­­­­gi­­­­­time de la dette. Et si on arrê­­­­­tait de payer ?
Pour termi­­­­­ner le cycle, nous avons rencon­­­­­trés deux collec­­­­­tifs citoyens qui agissent ici et main­­­­­te­­­­­nant : le collec­­­­­tif « ACIDe » qui réalise un audit citoyen de la dette publique vervié­­­­­toise et le collec­­­­­tif bruxel­­­­­lois « Belfius est à nous ». Aline Fares, ex-banquière nous a démon­­­­­tré comment l’Etat, par la reca­­­­­pi­­­­­ta­­­­­li­­­­­sa­­­­­tion de Dexia avec l’argent public, a trans­­­­­formé une dette privée en dette publique. Aujourd’­­­­­hui, le collec­­­­­tif s’op­­­­­pose à la vente de la seule banque désor­­­­­mais publique de l’Etat belge, qui pour­­­­­rait dès lors consti­­­­­tuer une véri­­­­­table alter­­­­­na­­­­­tive citoyenne qui aurait une prise sur le système finan­­­­­cier belge. Signez la péti­­­­­tion : http://www.belfiu­­­­­ses­­­­­ta­­­­­nous.be

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