Avec les Collec­­­­­tifs asso­­­­­cia­­­­­tifs de Malmedy et de Verviers, la Régio­­­­­nale de Verviers parti­­­­­ci­­­­­pait à la Campagne Ruban Blanc !

A cette occa­­­­­sion, une immense chaus­­­­­sure rouge ornait la place du Châte­­­­­let, en face de la Cathé­­­­­drale à Malmedy. Tout autour des « parterres aux papillons », le public pouvait comp­­­­­ter 21 paires de chaus­­­­­sures rouges accro­­­­­chées aux arbres. 21 pour le nombre de fémi­­­­­ni­­­­­cides connus perpé­­­­­trés en 2024, sans oublier les 2 infan­­­­­ti­­­­­cides. Cette action de sensi­­­­­bi­­­­­li­­­­­sa­­­­­tion est inspi­­­­­rée de l’œuvre « Les Chaus­­­­­sures Rouges » de l’ar­­­­­tiste Elina Chau­­­­­vet, en souve­­­­­nir de sa sœur tuée sous les coups de son mari. Un peu partout dans le centre-ville, des affiches percu­­­­­tantes réali­­­­­sées par les élèves de l’Athé­­­­­née Royal Ardennes Hautes-Fagnes étaient visibles ; ceux-ci invi­­­­­tant le public à la réflexion, sans oublier les slogans réali­­­­­sés par diffé­­­­­rents groupes du Collec­­­­­tif. L’en­­­­­semble des parte­­­­­naires arbo­­­­­rait avec fierté le Pussy Hat comme couvre-chef. Souve­­­­­nez-vous… C’est ce bonnet en laine de couleur rose avec des oreilles de chat, symbole fémi­­­­­niste, anti-sexiste et anti-Trump ! Encore un énorme merci aux Trico­­­­­teuses pour leur savoir-faire ; elles qui ont œuvré avec soin pour propo­­­­­ser des Pussy Hat en suffi­­­­­sance. La Chant Barde était aussi de la partie ! Sans faille, c’est sous la pluie et sous les rafales de vent que les chants ont été enton­­­­­nés pour la lutte contre les violences faites aux femmes ! Merci au public qui est resté malgré la météo dilu­­­­­vienne. L’évè­­­­­ne­­­­­ment s’est terminé par un femmage en souve­­­­­nir aux victimes décé­­­­­dées en 2024, pour lequel le glas a sonné 23 fois. La Campagne Ruban Blanc à Malmedy s’est clôtu­­­­­rée par l’or­­­­­ga­­­­­ni­­­­­sa­­­­­tion de la confé­­­­­rence gesti­­­­­cu­­­­­lée « Mais barre-toi » d’Au­­­­­drey Depres­­­­­seux qui aborde de manière enga­­­­­geante et artis­­­­­tique le sujet très complexe des violences conju­­­­­gales et le proces­­­­­sus de recons­­­­­truc­­­­­tion.

Du côté de Verviers, le Collec­­­­­tif occu­­­­­pait un stand dans le centre-ville le vendredi 29 novembre, jour de la St-Nico­­­­­las pour les étudiant.e.s, à qui nous leur avons proposé de séri­­­­­gra­­­­­phier des mains mauves sur leur tablier ! Une bande­­­­­role était égale­­­­­ment prévue pour invi­­­­­ter le public à appo­­­­­ser leurs empreintes en signe de soutien. Violences faites aux femmes, mais de quoi parle -t-on exac­­­­­te­­­­­ment ?

Violences physiques, sexuelles, psycho­­­­­lo­­­­­giques, écono­­­­­miques… Trop de femmes se retrouvent encore bloquées et empê­­­­­chées de quit­­­­­ter des envi­­­­­ron­­­­­ne­­­­­ments violents souvent à cause d’une emprise psychique, de contraintes maté­­­­­riel­­­­­les… Des violences systé­­­­­miques souvent accom­­­­­pa­­­­­gnées d’un contrôle coer­­­­­ci­­­­­tif qui est une forme insi­­­­­dieuse de violence, souvent invi­­­­­sible au regard. C’est la mise en route d’un méca­­­­­nisme de domi­­­­­na­­­­­tion qui s’in­­­­­si­­­­­nue lente­­­­­ment, sans que la cible ne se rende compte de suite. Sous prétexte de « protec­­­­­tion », il détourne, isole et prive progres­­­­­si­­­­­ve­­­­­ment une personne de sa liberté et de ses appuis: surveillance constante, chan­­­­­tages émotion­­­­­nels, mena­­­­­ces…

Pour dire STOP à toutes les formes de violences faites aux femmes, ensemble, brisons le silence !